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12 chefs d'inculpation contre l'icône Ahed Tamimi

Le procureur d'un tribunal militaire de l'occupation a requis ce lundi douze chefs d'inculpation contre l'icône palestinienne Ahed Tamimi apparue dans une vidéo devenue virale en train de frapper des soldats israéliens en Cisjordanie occupée, selon son avocate.

Ces chefs d'inculpation concernent cet incident, survenu le 15 décembre près de Ramallah, et cinq autres dans lesquels Ahed Tamimi a été impliquée l'an dernier, a précisé aux journalistes Me Gaby Lasky.

Le procureur a également requis cinq chefs d'accusation contre Nariman Tamimi, la mère d'Ahed, également impliquée dans l'incident du 15 décembre.

Le tribunal militaire de l'occupation doit en principe décider lundi s'il suit les réquisitions du procureur.

Nour Tamimi (20 ans), cousine d'Ahed et elle aussi protagoniste de cette vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux et des médias, avait été inculpée dimanche d'agression aggravée et d'atteinte à des soldats en fonction.

Dans ces images filmées avec un téléphone portable, on voit Nour Tamimi s'approcher avec sa cousine Ahed de deux soldats puis leur donner des coups de pied et de poing et des gifles, dans le village de Nabi Saleh.

Les deux soldats étaient dans la cour d'une maison pour empêcher des Palestiniens de jeter des pierres sur des Israéliens à proximité, selon l'acte d'accusation du tribunal militaire d'Ofer en Cisjordanie occupée.

La famille d'Ahed Tamimi affirme que l'incident s'est déroulé dans la cour de leur maison. 

Sur la vidéo, les soldats demeurent impassibles face à ce qui semble relever davantage de la provocation que de la volonté de faire mal. Puis ils s'éloignent.

Ahed Tamimi, arrêtée le 19 décembre, est devenue pour les Palestiniens une icône de la lutte contre l'occupation sioniste. Elle s'est fait connaître dans des confrontations avec l'armée sioniste. Les médias israéliens la qualifient à tort de "provocatrice"
 

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